De Contre-Points à Contre-FiL, Evelyne Simonin s’amuse avec le procédé « thème et variations » utilisé en musique par Jean-Sébastien Bach avec ses Variations Goldberg, partition qui constitue la clé de voûte de l’écriture du contrepoint.

Le travail débute à partir d’un motif, un élément graphique, une « sonorité plastique » et, quand elle s’associe à des musiciens, de certaines notes ou mesures de la partition. Dans le cheminement de sa main elle trace les modulations d’une graphie parfois dense, parfois légère, parfois tendue ou plus retenue, composant au rythme du vide et du plein, mais avant tout de l’impulsion de son geste qui se déroule en continu. 

À l’installation, une fois encore elle initie des jeux d’inventions visuelles, au-delà de la forme elle-même qui est représentée. Posées, suspendues, accrochées, les compositions s’agencent dans le mouvement des pliages, des rapprochements, des juxtapositions, évoluant dans un espace mobile.

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