Glissements, accrochages, entremêlements… Accélération, ralentissements… Evelyne Simonin éprouve la manipulation du feutre sur le papier, la dynamique du geste qui opère.
Aucune mainmise intentionnelle ne fige le trait, l’ensemble est pourtant silencieusement dirigé dans un jeu d’inventions, de modulations, de constructions. Ce qui importe c’est de laisser le hasard faire surgir un événement.
Sur le principe du carnet de voyage, le dessin évoque des paysages où se dévoilent des présences insolites dans un monde qui flotte entre rêve et réalité, fiction et description. Vassili Kandinsky parle de « trace du point en mouvement »